Technologie 5G
Pour déterminer l’impact environnemental d’une technologie, il est indispensable de prendre en considération l’ensemble de la vie des composants qui forment un système d’information (terminaux des utilisateurs tels que les ordinateurs, les téléphones ou les objets connectés, datacenters, réseaux…).
Pour les réseaux, il s’avère que les technologies qui ont l’empreinte environnementale la plus faible sont les réseaux fibre ou filaire (ADSL), et de très loin. C’est tout simplement dû à la durée de vie des infrastructures qui est très longue. Les antennes 2G, 3G, 4G, 5G… s’accumulent depuis des années et ont une durée de vie très courte (la 3G commence à s’installer en 2004 en France).
L’infrastructure ADSL n’a quasiment pas bougé depuis des décennies et celle de la fibre suivra le même schéma. Or la fibre optique est en cours d’installation sur notre commune et permettra un réseau de qualité chez tous les habitants.
A partir de là, quelle est le véritable besoin d’une technologie comme la 5G qui ajoutera un coup environnemental et paysager certain et un impact sanitaire qui, quoi qu’on en dise, (il n’y a pas, aujourd’hui, de consensus scientifique et il n’y en aura sans doute pas avant longtemps en raison des enjeux financiers) est fort probable.
La vraie question à se poser est alors peut être celle ci :
Quelle société voulons nous bâtir pour demain, pour nos enfants ?
Souhaitons-nous continuer à croire que c’est toujours « plus de » qu’il nous faut au dépens des risques engendrés et de la destruction systémique qui en découle ou voulons-nous apprendre à gérer les merveilles du progrès de façon responsable, en prenant soin du Vivant dans sa complexité ?